ARPLA

Les artistes de la figuration narrative se retrouvent au milieu des années 60, en réaction au pop art américain hégémonique. Ces artistes se retrouvent autour de thématiques communes et surtout des pratiques communes : des peintures de très grand format, pour l'immense majorité à partir de photos projetées sur la toile, des couleurs franches, de grands aplats de couleurs... D'un point de vue thématique, beaucoup de ces artistes souhaitent apporter une vision plus critique de la société. Enfin, à travers les images ils cherchent à raconter : des histoires ou des chroniques de la société."America America" EQUIPO CRONICA, un collectif espagnol, simplifient des formes à travers des aplats colorés. Dans cette image qui n'est pas sans rappeler les oeuvres de WARHOL, une bombe vient casser le rythme répétitif de Mickey.

Gérard FROMANGER. L'idividu disparait toujours sous des silhouettes colorées. Ici les journalistes semblent ne pas prendre conscience qu'ils interviewent une forme floue...

Henri CUECO travaille principalement à partir de séries d'objets, de chiens ou de paysages.

Jacques MONORY, très inspiré par les cadrages du cinéma et les romans noirs, il met en place des compositions de toiles complexes ou le spectateur semble regarder, impuissant, un fait divers...

Bernard RANCILLAC, par "collage" d'images, de marques, de photos de presse... il met en place des rencontres improbables qui sont un regard critique sur notre société de consommation.

L'école BAUHAUS nait en 1919 en Allemagne (Weimar) et a pour ambition de regrouper les beaux arts et les arts appliqués. Le mouvement sera le précurseur du design et va toucher les arts graphiques, la peinture, le mobilier et l'architecture. Logo du BAUHAUS

Marianne BRANDT "théière" cet objet est un exemple de la forme cherchée par le BAUHAUS : simple, épurée avec des lignes géométriques et une composition rythmée.

Vassily KANDINSKY est un des précurseurs de l'art abstrait. Ici les formes géométriques, les lignes et les aplats de couleurs rigoureux se rencontrent dans une composition au contraire éclatée, vivante et dynamique.Walter GROPIUS, fondateur de l'école et architecte. Cette maison dessinée et construite en 1919 impose un espace sans aucune fioriture ni décor. La forme générale, mais aussi celle des ouvertures sont épurées sans pour autant n'être qu'un simple cube.

James ROSENQUIST : des grandes compositions mêlant des symboles des USA dans un style très réaliste.

Roy LICHTENSTEIN : de très grandes toiles inspirées des comics (BD) américains des années 50. On y retrouve les cernes noirs épais, les aplats colorés vifs et les trames (petits points réguliers).

Andy WARHOL : série des soupes Campbells, la répétition du format, du motif alignés comme dans les rayons d'un supermarché.

Andy WARHOL : Série sur Marylin (entamée l'année du décès de la star), répétée à l'excès Marylin devient un produit standardisé comme un autre.

Andy GOLDSWORTHY : l'artiste contemporain du land art propose des compositions très minutieuses et très fragiles, seules restent les traces photographiques.

Richard LONG "a line made walking". Pionnier du Land Art.Richard SMITHSON "a spiral jetty". Les artistes land art travaillent dans la nature, avec les éléments à portée de main. Cette oeuvre peut faire exception à pour plusieurs raisons : son aspect perenne d'une part et les moyens colossaux mis en oeuvre pour la réaliser d'autre part.

Le mouvement DADA nait en pleine première guerre mondiale, les artistes écoeurés par l'absurdité et la folie du conflit décident de répondre par une autre folie : ils vont créer des oeuvres politiques, irrespectueuses, à partir d'objets ou de déchets.
Marcel DUCHAMP "LHOOQ", avec ce dessin sur carte postale, Duchamp se "paye" un symbole de l'art : la Joconde. Les moustacles ainsi que le titre sont autant de marque d'irrévérence envers le chaf d'oeuvre de De Vinci.

Kurt SCHWITTERS "collage Merz". L'artiste déclinera toute une série de collage "MERZ", un fragment de mot sans logique. Ils créé des compositions abstraites à partir de papiers, journaux, déchets qu'il récolte autour de lui.

Francis PICABIA, propose un collage d'objets dans une intention figurative.Hanna HOCH, est une des principales représentantes du photocollage DADA, elle invente des scènes fantastiques à partir de différentes photos de presse. Les personnages ainsi déformés, écoluent dans des décors surréalistes.

Salvador DALI, la figure de ce mouvement artistique. Dans cette toile "Persistance de la mémoire", l'arrière plan est tout à fait banal, i ls'agit d'un paysage de bord de mer, et le premier plan plonge le spectateur dans un monde flasque où les montres sont molles. La rencontre du réalisme et de l'onirisme.

René MAGRITTE "l'empire des lumières". Cette toile très réaliste fait se confronter dans un même cadre le jour et la nuit. Ici l'étrangeté réside dans l'impossibilité de la scène.

Meret OPPENHEIM "le déjeuner de fourrure" . Sculpture. Cette oeuvre rend un objet banal inutilisable sans le dénaturer totalement, on reconnait facilement la tasse et la cuiller...

Dora MAAR, photographie "sans titre". Assemblage d'une main et d'un coquillage, mis en scène dans un décor de bord de mer. A la fois sculpture, assemblage et photographie, cette oeuvre prouve que le surréalisme touche de nombreux domaines plastiques.

Arte Povera (art pauvre) est un mouvement qui se développe surtout en Italie dans les années 1960. Les artistes, en réaction à l'hégémonie du pop art américian décident de produire des oeuvres brutes dans leurs formes et leurs matières. Ce mouvement reste politique mais aussi ironique.ANSELMO "structure qui mange" : une sculpture "vivante", deux blocs de granits reliés par un fil de cuivre et entre eux une salade fraiche. Le petit bloc peut tomber à n'importe quel moment quand la salade commence à flétrir.

Mario MERZ, propose une série d'igloos : toujours la même forme fabriquée au départ à partir de matériaux de récupération. Par la suite ces m^mems igloos seront fabriqués avec des matériaux beaucoup plus nobles.

PISTOLETTO "la Vénus aux haillons" est une installation qui fait référence à la sculpture italienne de la Renaissance. Cependant cette Vénus non seulement tourne le dos au public, mais semble submergée par une vague de vieux vêtements, cela créé un contraste entre la figure noble de Vénus et le tas de tissu, matériau pauvre.

La nourriture et les repas tiennent une place importante dans la création artistique passée et contemporaine.

Tout d'abord avec les natures mortes : représentations d'objets inanimés, de plantes et/ou de pièces de repas, de gibiers, de poissons.

Cette nature morte dite "à la table mise" donne l'impression que le repas va être servi. Les fromages et charcuteries sont mis en scène, le fond noir contraste avec le blanc lumineux de la nappe et met en valeur les aliments.
Le peintre représente les aliments avec le soucis du détail, et la volonté de vraissemblance.

Oldenburg est une figure du pop art (mouvement artistique américain des années 1960). il propose ici des sculptures en plâtre assez grossières. 
La présentation dans la vitrine fait imméditement penser à l'intérieur d'une patisserie.

Dans cette série photographique le jeu est important : par le titre tout d'abord et par les compositions qui sont des trompes l'oeil. L'artiste associe des objets communs pour leurs ressemblances avec des plats ou des aliments. L'esthétique très épurée peut faire penser aux photographies culinaires contemporaines. 

Le masque est un objet. Il s'agit d'un volume (en bois, en carton, en papier, en latex, etc...) avec des reliefs plus ou moins prononcés. Certains masques sont des objets de consommation, d'autres des objets d'art ou encore des objets cultuels.

Ce masque est un objet cultuel, propre à une communauté (les Lega) qui le voit comme un objet magique. Hors de cette communauté, ce masque devient un objet "d'art premier", qui peut être exposé comme oeuvre d'art, et perd ainsi son pouvoir ou sa fonction.

Les masques sur cette photographie sont des objets d'art, fabriqués par Saul Stainberg, qui pose avec l'un d'eux devant une fausse collection de masques accrochés au mur, à la manière des collections de masques africains. 
Par ailleurs, les masques se ressemblent tous et sont en réalité des caricatures de l'artiste. Steinberg se cache donc derrière sa propre caricature, il s'agit d'une forme d'autoportrait.

La composition est ce qu'on voit dans le cadre d'une image. 
C'est la façon dont sont disposés les différents élements d'une images (lignes, formes, couleurs).

Les deux références ci-dessous sont des compositions géométriques.

Mondrian a réalisé une composition très ordonnée, la grille noire équilibre la toile. Les lignes, perpendiculaires et parallèles, sont régulières. Une idée d'immobilité se traduit sur la toile.

Van Doesburg est un contemporain de Mondrian, il a réalisé cette composition beaucoup plus dynamique. Le noir ne dessine pas de grille, mais le fond sur lequel sont disposées des formes plus irrégulières. On lit dans cette composition une idée de désordre par la variété des formes et leur placement, elles sont espacées à distances variables et parfois superposées.